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Arriva alors le deuxième événement qui devait influencer le cours de sa vie, elle avait douze ans environs bien que sa date de naissance ne soit pas sur. La préados avait pris l’habitude de s’isoler de long moment loin des gens de son village. Il arrivait des moment ou elle avait trop de mal a résister et ou elle sentait qui si elle ne prenait pas ses distances elle perdrait le contrôle .A ces moment-là elle courrait se réfugier dans les bois, ou elle avait découvert petite grotte. Là-bas elle attendait en pleurant que « sa passe » et elle souffrait car une part d’elle-même aurait voulue tuer, retourner chez elle et tuer. Elle était alors en proie a un conflit qui la faisait ressentir une douleur qui les premier temps était mental mais était par la suite devenue physique. Sa tête la faisait alors souffrir a tel point qu’elle perdait presque connaissance et lorsqu’elle redevenait normale et passait sa mais sur son visage elle découvrait que son nez avait saigné.
Mais cette fois-ci il se passa quelque chose de différent. Une odeur vint percé le brouillard dans lequel son combat mental l’opposait. Une odeur qui la hantait et qui était la raison de son état. L’odeur du sang vermeil s’écoulant par une blessure. Trop forte, trop intense, trop prés pour qu’elle put résister. Avant même de se rebeller, elle avait déjà perdue. Vaincue, elle laissa la faim dévorante qui la tourmentait prendre le contrôle d’elle-même .Guidait par un instinct qui lui répugnait mais qu’elle ne pouvait combattre elle atteignit une clairière. Cette même clairière ou elle était née, et qui de nouveau aller être le théâtre d’un évènement bouleversant. Un jeune homme se tenait en son centre, la main sur le flanc et pourtant inconscient .Une main recouverte du liquide pourpre. Elle aurait voulue fuir mais elle n’en fit rien au contraire elle s’approcha. Doucement elle écarta la main du blessé, la blessure était profonde …et envoûtante. Se maudissant pour se qu’elle faisait la jeune préados posa tendrement sa bouche sur la blessure .L’éclat de ses yeux y faisait échos et en elle la soif formidable qui l’habitait montait crescendo.
Vague déferlante qui la submergea, elle but le liquide s’écoulant de la plaie. Une force nouvelle l’envahit tandis qu’elle arrachait la vie à cet homme. Enfin le flot fut tarit et sa faim apaisé. Horrifiée d’éprouver de la joie à cet acte immonde elle s’enfuit .Son visage maculé de sang et de larmes reflétait toute l’horreur et le désespoir qu’elle ressentait.
A la suite de cet acte la jeune préados se renferma sur elle-même et s’entoura de solitude .Ses amie et ses parents s’inquiétèrent pour elle mais ils n’arrivaient plus à l’atteindre à la toucher. Consciente de leurs pensée elle restait toutefois marquer par ce qui s’était passé, ce qu’elle avait fait. Elle éprouvait à son égard une aversion et un dégoût qui la coupait du reste du monde. La faim qui l’avait assaillie pendant tant d’année semblait apaisée. Mais ce n’était qu’un bref répit dont elle était consciente .Elle la sentait toujours présente qui attendait de revenir et de pouvoir a nouveau s’exprimer. Et doucement elle recommença à se faire sentir, à occuper ses pensées. De nouveau lui vinrent des envie meurtrières, et la lutte repris. La volonté de la jeune adolescente s’était tout de même affermie. Elle évitait maintenant tout contact avec ses proches et s’était au fil des ans éloignée d’eux .Elle portait a chacun un amour qu’elle voulait protéger, garder intact .Elle ne voulait pas se laisser dominer et encore une fois se être soumise au besoin morbide en elle. Les cauchemars de son enfance revinrent avec plus de violence et plus de réalisme qu’autrefois. Presque toutes les nuits en rêve elle laissait libre cours au feu qui brûlait son âme et sa conscience. C’était l’exutoire de son appétit. Le seul moyen qu’elle avait trouvée de ne pas plonger dans la folie ou d’être anéantie. Cette opposition constante qui la déchirait autant qu’il lui fut possible de le supportait s’ancra en elle plus profondément qu’elle ne le voulait. Les ans avaient beau passé, elle vivait dans l’attente de l’inéluctable erreur qu’elle commettrait .Le moment ou la fatalité de son fardeau écraserait sa volonté.
Et en effet quelques années plus tard, à l’aube de ses seize ans le cours de sa vie changea définitivement. La jeune adolescente depuis quelque temps faisait des cauchemars de plus en plus violents et de plus en plus réalistes. Sa faim s’y déchaînée alors mais c’est plutôt l’horreur de ses cauchemars qui la faisait souffrir .Elle s’y voyait perdant le contrôle et sans états d’âme tuer ses parents et boire leur sang. La vision de sa mère et de son père étendus sans vie sur les dalles de la maison et de son visage exultant la réveillait en sursaut. Elle était alors agiter de tremblement et de soubresauts, son corps était trempé de sueur et surtout elle avait peur, terriblement peur. Les images de ses cauchemars ne la quittaient plus et lui faisait vivre un véritable enfer, car au fond d’elle-même elle savait que si elle perdait le contrôle qu’elle exerçait constamment sur cette obsession dévorante elle pourrait bien en être capable.
Cette nuit-la le rêve revint, le même depuis des mois au détail prés. Tout commencer par une vision d’elle-même endormie paisiblement dans son lit. Elle se levait alors et on aurait vainement cherché à entendre le moindre bruit déclencher par cette action. Ses pieds nus se posaient sur les dalles froide et glaciale de la chambre et souplement elle se relevait .Silencieuse et gracieuse elle marchait jusqu'à la porte de sa chambre et sortait dans la pièce centrale de la maison. Elle ressentait un appel, une faim qui demandait à être comblée. Et guidée par cet appétit, elle marchait sans un bruit jusqu'à la chambre de ses parents. Sa main se posait délicatement sur la poignée ouvragée et faisait jouer le mécanisme .Le battant s’ouvrait sans le moindre grincement et elle pénétrait dans la pièce .Ils étaient la tout les deux, elle pouvait entendre le souffle de leur respiration. Elle ne voulait pas leur faire du mal, elle les aimaient de tout son coeur mais ce n’était plus elle qui décidait. Elle s’approchait du lit, de sa mère et avec tendresse se pencher vers elle pour déposer un baiser sur son cou. Un baiser mortel d’où jaillissait des flots de sang vermeils qui s’écoulaient librement dans sa gorge. Elle ouvrit les yeux, ne comprenant pas ce que sa fille faisait coulant crier mais n’en étant pas capable. Sa vie s’échappait d’elle, les bras de sa fille enserrait son cou et la retenait l’empêchant de s’écarter. Son regard perdit de sa lumière puis devint vitreux un dernier souffle souleva sa poitrine puis elle reposa immobile, figée par la mort. L’étreinte des bras se desserraient, les lèvres rougit quittait le cou maternelle et elle se relevait .Elle était toujours possédait par la faim, cela faisait trop longtemps que celle-ci brûlait pour être ainsi satisfaite
.Alors elle s’approchait de l’autre corps encore endormi, le corps de son père .Un père qui avait toujours était présent et qu’elle aimait tendrement. Pareillement elle se penchait sur lui et embrassait son cou, déchirant la peau fine. Ses bras crémeux se nouaient sur sa nuque et elle l’enlaçait comme une amante ou une épouse le ferait, avec amour. Aspirant sa vie par vague elle sentait s’apaiser enfin le faim dévorante qui la contrôlée .Son père voulut se débattre, l’empêchait de commettre cet acte immonde mais elle était plus forte. Et ses yeux prirent le même éclat de mort que ceux de sa femme.
Mais cette fois-ci les brumes du rêve se dissipèrent sans emporter les images qu’il avait fait naître. Les corps des parents de la jeune adolescente reposaient sans vie devant ses yeux. Une brûlure atroce la déchira devant cette vision cauchemardesque .Une souffrance et un désespoir sans fin s’abattit sur elle. Les lambeaux de son cœur se consumèrent dans les flammes de sa douleur. Son tourment était d’autant plus accablant qu’elle était son propre bourreau. Chaque larme qui couler sur sa joue semblait faîte de feu .Une lueur ambré s’alluma dans son regard a la douleur sans fond. Elle sombrait dans les Abymes de la détresse et c’était comme si elle brulait.
Des flammes jaillirent de son corps, reflet de celle qui brûlait. Des flammes de douleur et de souffrance qui venait la libéré Un brasier infernal se déchaîna en quelque seconde a peine, anéantissant tout sur son passage. Au milieu de cet enfer la jeune adolescente était l’image de la souffrance et les flammes ne l’attaquait pas .Leur morsures n’avaient pas de prise sur elle mais détruisait la maison de son enfance. Un éclat bleuté attira l’attention de celle-ci, c’était une bague finement ouvragée et pourtant simple .Aléria la prit et la glissa à son doigt, elle lui allait parfaitement. En proie a une douleur qu’elle ne contrôlait plus elle quitta la bâtisse, semant sur son passage des flammes ardentes. Sans un regard en arrière elle quitta le village en feu.
Les années passèrent et la douleur finit par s’atténuer, sans jamais la quitter totalement pourtant. Elle n’essayait plus de dominer sa soif de sang, la part de vampire en elle. Elle errait à travers toutes les contrées et franchissait les frontières des tribus à son gré. Elle était devenue cruelle et insensible pour cacher sa souffrance et sa vulnérabilité. Son passé était mort et elle avait changé.Son insouciance et sa joie de vivre l'avaient quitter a jamis et elle devint méfiante.
Physique : Aléria est assez petite et plutôt légère.Sa silhouette est fine et svelte et se déplace avec grâce.On ne peut nier sue c'est une jeune femme déjà attirante. De long cheveux brun tombe en boucle jusqu'au creux de ses reins.Cette chevelure fine et soyeuse est parsemé de part et d'autre de mèche d'un blanc parfaitement nacré.Un petit visage a l'expression mutine et parfois rebelle est agrémenté de beaux yeux brun cerné de longs cils noires.Lorsque la faim la tenaille et qu'elle doit partir en chasse ses yeux prennent une couleur rouge,un rouge pareil a la couleur vermeil du sang.Sa bouche ,légèrement pulpeuse est d'un beau rouge carmin et laisse entrevoir des canines acérés et tranchante.Lorsqu'elle le désire de fine aile transparente se dessine dans son dos et lui permette de voltiger dans les aires.
Caractère : Aléria est très asociale et n'a aucun lien avec le monde des humains qu'elle fuit.Elle est méfiante et même parfois agressive sans pour autant "chercher" les gens.Elle est aussi curieuse et parfois impérieuse.Elle se cache derrière une façade de cruauté et d'insensibilité auquel elle croit presque tellement elle en a l'habitude.Tuer ne lui pose plus de problèmes ,il n'y a plus personne pour l'aimer et plus personne pour savoir les actes qu'elle a commis.Et elle a vu combien l'amour fait souffrir,assez pour le fuir et l'éviter autant que possible
Arme : deux dague de lancer
Particularité :Elle possède une force et une rapidité plus élevé que la normale.Elle a de plus une excellente vision nocturne ,une bonne ouïe et un odorat très développé.