Bientot à Hauru !

Nyrme sentit son coeur s'embaler. La flèche siffla dans les airs et frola les cheveux du vampire. Il se redressa sur sa monture. Il avait l'impression que ses veines se gonflaient. Il sentait une energie nouvelle énergie en lui. Ses muscles se contractaient frénétiquement. L'appel du sang fraic était tel qu'il se lécha les lèvres. Nyrme fit accéler sa monture. Il dévalait bientôt le pente au triple galop, fonçant sur le sbrigands. 4 hommes, dont un archer. Ils sont en désavantage... L'archer semblait paniquer. Il n'arrivait plus à encocher sa flèche. Il la fit à tomber à deux reprises. Il finit par la placer convenablement. Le trait partit en même temps que la tête du tireur. Nyrme sentit la pointe de la flèche lui sa chair. Des picotements le prirent sur sa blessure, puis rapidement il eut l'impréssion qu'on lui métait des grands coups de marteau sur l'estomac. Il se mordit la langue par mégarde, mais fit abstraction à la douleur. Le vampire sauta de son cheval. Les brigands avaient dégainée leur arme. Que des épée rouillées et émoussées, observa Nyrme. Le vampire évita un coup d'estoc d'un pas de coté, et envoya un violent coup circulaire dans le torse de son attaquant. L'épée transperça l'épaule et s'enfonça jusqu'à la cage-thorassique, perforant un poumon. Le brigand s'écroula dans un hurlement étouffé par le sang qu'il crachait.Un second attaqua. Nyrme se baissa, en évitant l'attaque. Il se redressa vivement enfonçant son arme dans l'estomac du brigand. Nyrme retira sa lame qui fut accompagnée par les vicères du pauvre homme. Le corps tomba au sol. Le vampire se tourna vers le dernier brigand. Il était pétrifié. Un grosse tache décorait son entr-jambe de son pantalon. Nyrme explosa de rire. Il s'assit même sur une pierre pour se contenir. Il dut s'arrêter rapidement car rigoler lui faisait mal là ou la flèche était enfoncée. Il se releva encore en rigolant un peu. Des larmes coulait sur ses joues. Il s'approcha de l'homme. Celui ci tomba à genoux.
-Si il vous plait épargnez moi monseigneur, s'exclama le brigand.
Nyrme resta silencieux en le fixant.
- Tenez ! Il tendit une bague, prenez cela je l'ai trouvée à Hauru, elle doit aloir de la valeur.
Le vampire prit la bague tout en réfléchissant de quelle manière il pourait tuer le brigand. Il allait lui sucer le sang, ça il en était sur. Mais il voulait quelque chose de plus original que de planter ses canine dans le coup de cet homme. Il fit mine de se retourner. Alors que le brigand se relevait, Nyrme arracha la flèche de son ventre. Il se retourna d'un coup en sautant sur le brigand. Il enfonça profondément la flèche dans la nuque de sa victime. Il la fit gigoter vivement. Un flot de sang commençait à s'écouler abondément. Nyrme retira la flèche, un geyser de sang éclaboussa le visage du vampire. Il n'eut qu'à ouvrir la bouche. Lorsque le corps vide tomba au sol, le vampire pencha sa tête et fixa sa blessure. Elle s'aignait, il allait vivre, mais ça restait embêtent...

Alors que les brigands avec Ombrakis suivaient tranquillement leur chemin, ils repérèrent un homme avec un manteau rouge se disant que s’ils l’attaquaient par surprise ils gagneraient sûrement encore quelque chose. L’archer tira une flèche en direction de l’homme, frôlant les cheveux de l’homme, mais Ombrakis ne vit pas bien la suite de cette histoire. La forêt était calme mais presque sinistre dans cet endroit de la région. Les arbres étaient noirs et, avec la nuit, cela ne s’arrangeait guère.

Elle entendit que l’on tira une deuxième flèche et un cheval fonçant vers eux. Il semblait que l’homme n’était pas mort et une bataille commença. Elle sentis que l’homme qui portait la bague était pétrifié par la terreur, Ombrakis vit des cadavres et du sang couler à flot et compatie au sort de l’homme. Celui qui les avait tués était un vampire, assez jeune et beau. L’homme s’approcha du vampire et lui demanda pardon. Il vendit même la bague en échange de sa misérable vie.

Franchement, c’est un minable et un imbécile, s’il croit qu’il va le laisser en vie, il se trompe se dit elle. Le vampire pris la bague et Ombrakis n’entendit plus rien à par du sang qui gicle et qui coule. Mais que vais-je devenir ? Je me demande ce que me réserve mon destin se demanda elle. Le vampire se régala du sang puis mis la bague sur son doigt. Delà Ombrakis observa les dégâts qu’il avait causés mais d’une très courte durée…

Aléria déambulait dans la forêt, elle n’avait pas de destination et se contentait de marcher .La forêt était sombre et son atmosphère lugubre effrayait la plupart de ceux qui aurait voulu s’y aventurer .Mais cette obscurité malsaine était aussi délicieusement envoûtante .Ses yeux en perçaient aisément les ténèbres et la douceur du lieu ne la laisser pas indifférente. N’était-elle pas elle-même une créature de la nuit et de l’ombre ? Elle se glissait facilement et avec grâce entre les arbres, ne laissant derrière elle aucune trace de son passage. Sa petite silhouette se fondait dans la forêt sans qu’on puisse la voir ou l’entendre.
Des pensées troublantes l’habitaient depuis quelques temps et venait le perturber. D’étrange désir la tourmentait, des désirs qu’elle ne comprenait pas. Depuis longtemps elle avait réduit au minimum la palette des émotions qu’elle se permettait de ressentir .Elle ressentait uniquement de la satisfaction lorsqu’elle tuer et qu’elle se nourrissait, elle avait supprimer tout autre sentiments. Alors que ressentait-elle à présent ?Elle ne se souvenait pas avoir jamais ressentie cela même si elle faisait tout pour oublier ce qu’elle avait pu ressentir. A plusieurs reprises elle avait ressentis cela, mais au fil des ans c’était devenu plus fort. Et si au début elle avait pu l’ignorer, maintenant c’était trop intense. Une intensité dérangeante. Elle avait essayer de l’étouffer mais cela ne durait jamais longtemps. Et tandis qu’elle marchait silencieusement cette impression l’envahissait a nouveau. Son sang courait plus vite dans ses veines et ses yeux brillaient avec plus d’éclat. Ses joues se coloraient d’une délicate rougeur et une étrange exaltation lui soulevait la poitrine à un rythme plus rapide que nécessaire. Elle se conaissait froide, cruelle, sans pitié et indifférente mais pas bouleversée ainsi.

Tout a cou elle s’arrêta, presque brusquement. Son ouïe aiguisée avait perçut dans le lointain des bruits d’agitations. Ainsi elle n’était pas seule à se trouver dans ces bois. Devait-elle se rapprocher pour voir ce qui causait toute cette agitation ? La jeune sang mêlée n’aimait guère se rapprocher des humains ou même de toute autre créature. D’ordinaire elle préférait se tenir à l’écart et garder ses distance .Les rares humains qu’elle approchait ne survivait pas a sa rencontre .Elle tuait sans faire de distinction ,avec une froideur implacable et cruelle. Elle aimait voire le regard de ses proies au moment ou elle comprenait que tout était vain et que leur sort était célé. Juste a l’instant où il comprenait que leur destin était marqué par la fatalité. Quand il se rendait compte de leur impuissance à diriger leur vie, quand il savait que on a beau résisté le destin nous rattrape toujours. Elle avait alors l’impression de ressentir un certain apaisement et parfois elle ressentait même une sorte de joie sauvage. Elle pouvait sentir que le sang coulait sur les lieux de toute cette agitation qui perturbait le calme de la forêt.

La curiosité avait maintenant remplacée l’émotion qui l’avait de nouveau saisit un moment plus tôt Le plus souvent elle se contentait d’étouffer celle-ci et de rester parfaitement indifférente. Mais dernièrement des changements se produisaient en elle et venait ébranlé le mur qu’elle avait construit autour d’elle. Ses défenses chancelaient et elle cherchait désespérément un élément auquel elle aurait put se raccrocher .Aussi ses pas prirent la direction du tumulte provoqué par un affrontement. Etrangement elle marchait plus lentement que d’habitude comme si malgré sa décision elle n’était pas sur d’elle .Il lui fallut un moment pour atteindre sa destination. Un moment où elle s’interdit de penser et de réfléchir a ce qu’elle faisait et plus encore a la raison de ses actes.

Elle arriva à une trouée entre les arbres. L’odeur du sang était omniprésente et malgré elle, elle sentie son appétit s’éveiller .Son attention fut attiré par un homme se tenant debout prés d’un autre visiblement apeuré. Une blessure à son flanc saignait abondamment mais il ne semblait pas en souffrir. Cela avait pourtant l’air d’être douloureux. Mais autre chose la frappa, le regard apeuré du brigand qui tremblant de peur se tenait devant lui. Il y avait dans ces yeux assez de désespoir et de détresse pour le submerger et pourtant une faible lueur d’espoir brillait encore faiblement. Un fétu de lumière qui serait aisément balayé. Plusieurs corps de ce qui était visiblement les compagnons du brigands jonchait le sol et rependait leur sang dans l’herbe humide. Cet homme allait mourir mais il espérait encore avoir une chance de survivre. Le regard de son adversaire montrait qu’il serait sans pitié, l’éclat de ses yeux était d’acier .Lorsqu’il arracha la flèche fiché dans son flanc pour la plonger dans la gorge de son adversaire Aléria vit le fétu de paille s’éteindre lentement. En une fraction de seconde il venait de réaliser qu’il n’y avait jamais eu le moindre espoir pour lui. Il se rendait compte que lutter avait était futile et qu’il venait d’embrasser son destin. Tout cela la jeune demi vampire put le voir dans ces yeux, elle l’avait vue si souvent. Elle ne pouvait pas l’oublier, elle-même avancer sur un chemin qu’elle ne pouvait quitter .Elle avait essayer il y a longtemps et elle avait échouer, tout comme cet homme.

Le sang qui jaillit de la gorge déchirée fut happé par l’homme, qui était visiblement un vampire. Un vampire aux traits étrangement semblable au siens .Ses yeux étaient d’une teinte écarlate identique a celle que prenait ses propres yeux lorsque son ascendance vampire la dominait. Coïncidence des plus étrange, en regardant plus attentivement ce vampire elle avait un peu l’impression de s’y retrouver. Cette constatation lui déplut et la troubla a la fois .Elle n’avait rien de commun avec ce vampire, il n’avait était qu’un objet de curiosité momentanée. Que lui importait qu’elle perçoive une vagie ressemblance entre eux.*Mais pourquoi s’emballait-elle comme sa ?!*
Respirant profondément elle jugula les sentiments contradictoires qui s’affrontait en elle. Calmement elle écarta les branchages qui au paravents la dissimuler et d’un pas assuré elle pénétra dans la clairière. Elle commettait sûrement une folie mais elle avait besoin de se prouver que ce vampire ne l’affectait en rien. A quelque mètre de lui elle s’arrêta, elle n’était pas très grande et il était lui plutôt imposant. Elle le regarda sans rien dire, il rejeta le corps de l’homme au sol et s’essuya la bouche dévoilant des canines aussi dévéllopé que les siennes. Puis il vacilla, sa blessure était sérieuse et même si elle requerrait des soins elle n’était pas mortelle. De prés la ressemblance entre eux était plus frappante encore même si évidemment, son visage était résolument masculin. En fait avec ses yeux brun et ses cheveux désordonné qui cacher une bonne partie de son visage il était impossible au vampire de remarquer leur ressemblance .Sans raison elle en éprouva un soulagement diffus.

-Vous êtes mal en point, je n’ai pas besoin de dire que cette blessure est assez sérieuse. Vous devriez éviter de prendre des flèches comme cela, ce n’est tout de même pas bien difficile pour un vampire d’esquiver un tir maladroit de pathétiques brigands.
Des paroles vivent. Ce n’était pas non plus dans ses habitudes et elle sentie qu’une rougeur révélatrice montait a ses joues. Elle aurait du se détourner et partir mais elle ne bougea pas, preuve qu’un certain chaos régnait en elle. Elle ne s’expliquait pas ses paroles mais elle ne reculerait pas. Peu importe les raisons de son comportement elle n’avait pas l’intention de se laisser dominer.

Nyrme se laissa tomber sur les fesses. La phrase de la jeune fille le fit rire. Il croisa ses genoux et planter ses yeux rouges sur ceux de la gamine. Elle semblait vivre dans la forêt depuis sa naissance. Pas très propre, les cheveux ébouriffés, des habits légèrement abimés... Manque d'hygiènes... Le vampire se sentit pourtant toute la force qui émanait de la jeune fille. Il voulut utiliser se capacité de gardien afin de connaitre son identité et son histoire mais il se ravisa. La jeune fille l'intriguait et il n'aimait la facilité. Il décida donc de se débrouiller autrement.
-Tu parle drôlement bien pour une enfant.
Le vampire réfléchit un petit moment, la gamine avait raison. Il aurait put éviter la flèche sans problème, mais il avait foncé sans se soucier de la pointe en acier.
-Je sais, mais ce n'était pas équitable sinon. Et puis c'est ennuyant quand ça finit trop bien tu ne trouve pas ?
Etrangement Nyrme se sentait proche de la jeune fille. Elle semblait rebelle, solitaire et sans restriction. Tout comme le seigneur vampire. Deux être différents du monde qui les entoure, toujours seul, ne suivant que leur propre envie. Nyrme était avide de connaitre parfaitement la jeune fille. Il voulut une nouvelle foi faire appel à son coté gardien mais il s'interdit de détruire le rempart d'intimité de la gamine.

A sa plus grande stupeur le vampire s’affala au sol et rit .Ce vampire impotent se permettait de rire d’elle ! Ses lèvres frémirent et ses yeux devinrent de glace. Une rage frémissante faisait battre son sang à sa tempe. Une envie puérile mais tout de même attrayante lui vint de donner un violent coup de pied sur la plaie ouverte. Serrant les point elle essaya de se contrôlée elle savait très bien ce qu’elle risquait a perdre sa maîtrise. Ses pensées bouillonnantes menaçaient dangereusement de lui faire perdre le contrôle.
A ce stade-la elle aurait peut-être put se contrôlée si elle n’avait surpris ses pensé ; « Pas très propre », « habits abîmés », « manque d’hygiène».S’était-il au moins regardé ! Ses habits étaient déchirés, sa figure était tachée et il ne dégageait pas un parfum très envoûtant ! C’était vraiment trop, mais il croyait quoi aussi qu’elle avait une salle de bain grand luxe a sa disposition .Ses ongles s’enfoncèrent dans la paume de ses mains .Elle n’avait aucune raison de se soucier de ce qu’il pouvait bien penser ou faire. D’ailleurs elle ne voyait pas pourquoi elle réagissait de cette façon. Ce n’était pas la première fois que l’on penser sa d’elle. Alors pourquoi sentait-elle un feu brûlant dans ses veines. Un feu qui ne demandait qu’à sortir et a se manifester. Son contrôle durement acquis était mis en danger . Elle ne pouvait pas faire ça, cet idiot de vampire ne méritait pas qu’elle détruise cette forêt .Sa voie s’éleva sifflante de rage difficilement contenue :

-Je ne suis pas une gamine ! Rentrer-vous sa dans votre crâne étriqué !

Et maintenant il affirmait qu’il avait fait exprès de se prendre une flèche ,par jeu. Elle aurait du le carboniser !Tout d’un coup elle se rendit compte de ses joue rouge ,de son souffle haché et du sang qui coulait de ses paumes déchirés .Etait-elle devenue folle ? Elle avait laissé son émotion la submergée, était-elle donc idiote. Il fallait qu’elle le soit pour s’être ainsi emportée. Elle n’aurait pas du accorder la moindre attention a ce vampire. Ou était donc passé son sang froid ? Elle devait se reprendre, oublier sa colère. Elle ne voulait pas éprouver le moindre sentiment. Elle se voulait de glace, inaccessible…c’était plus sur .On ne souffre pas si on ne ressent rien. Ses mains se décrispèrent et elle reprit d’une voie distante :

-Je ne suis plus une enfant et vous pouvez menez vos combat comme bon vous semble, la douleur exerce peut-être un certains attrait a vos yeux ,personnellement je préfère que ce soit ceux qui croise mon chemin qui l’éprouve, c’est tellement plus …exaltant.

Les hommes si faibles ne représentaient rien pour elle. Ce n’était que des proies potentielles et elle, elle était la chasseuse. C’était eux qui tremblaient de peur et de crainte eux qui souffrait pour satisfaire son plaisir. Et elle, elle ne ressentait rien, juste du plaisir.

La douleur se dissipait presque totalement. Nyrme resta allongée dans l'herbe sans bouger, ce contentant de ne prêter qu'une faible écoute à ce que disait la jeune fille. Elle parlait trop et ça ne l'interréçait que très peut. Comme si sa vie avait une quelconque importance. Le grand vampire s'ennuyait. Ildevait vite trouver une occupation ou il allait se geter à la gorge de la gamine, alors qu'il en avait pas vraiment envie.
-C'est bien ce que je disais tu es drolement mature pour ton âge. Tu sais c'est râre chez une sauvage. Enfin bon faut croire que les dieux aiment toujours quelques uns d'entre nous...
Nyrme fit une petit pause, il pausa une main sur sa dague. La jeune fille ne semblait pas inspirée la paix, mais plutôt un ensemble de cruauté.
-Tu disais que tu tus des gens ... C'est pas bien tu sais d'aimer ça à ton âge tu ne dois même pas encore avec couché avec un jeune puceaux... La jeunesse est décadante de nos jours.
Le vampire se redressa et se dirigea vers sa jument. La tête lui tourna légèrement. Il avança doucement mais surement. Lorsqu'il atteint la monture il poussa sur ses bras pour monter sur la selle. Une grande question submergea alors le grand guerrier: Devait il tuer la jeune fille ? Il n'en ressentait pas le besoin. Mais partir et la laisser là l'embêtait. Elle semblait sympathique bien que pour le vampire son avenir était perdu. Elle devait avoir maximum 16 ans et elle prenait déjà plaisir à tuer! Elle était sans sentiments. Un monstre ça ne pouvait être qu'un monstre. Ou alors elle pouvait avoir des problème avec ses parents et donc elle tuait pour noyer son chagrin. Mais le seigneur vampire en avait enfaite strictement rien a faire. Il fit avancer sa monure vers la jeune fille. Lorsqu'il croisa son regard, il remarqua tout le manque de sentiments qui l'habitait. Elle était bien sympathique. Nyrme aimait bien se genre de personne qui souffrait. Cest personne qui suprime leur humanité pour ne pas souffrir d'avantage.
-Je vais à Hauru.. tu m'accompagne ?

Aléria étouffa méthodiquement tout sentiment de colère résiduelle. Ce n’était pas dans ses habitudes d’agir ainsi, il se passait trop de choses ces dernier temps qu’elle n’arrivait plus a contrôlée. La stabilité qu’elle avait réussie à mettre en place devenait trop fragile et se fissurait. Son regard se posa de nouveau sur le vampire qui lui faisait face encore allongé au sol. Il s’ennuyait et trouvait qu’elle parlait trop .Il avait raison, elle n’avait pas parler autant depuis plusieurs semaines. Cela non plus ne lui ressemblait pas de parler à un être qui n’était pas une future victime. Pourquoi avait-elle agis ainsi ? S’était-elle laissée emportée par ses émotions ? Non c’était plus de la curiosité qu’autre choses, il n’y avait pas d’autre raison. En plus il la prenait pour une gamine, il ne s’était pas aperçut qu’elle était a moitié vampire. Même si pour être honnête depuis qu’elle avait remarquée leur ressemblance elle ne lui avait pas vraiment laissé l’occasion d’apercevoir son visage. Le vampire se remit debout et alla enfourcher sa monture, puis il lui proposa de l’accompagnée, elle lui était sympathique.

Relevant la tête elle écarta de son visages ses fins cheveux, exposant ainsi les traits de son visages au regard du vampire. Peu lui importait qu’une certaine ressemblance soit discernable entre eux ,cela ne changeait rien a la situation .Et en fait aussi étrange que cela puisse paraître elle avait envie d’accepter son invitation. Il pensait déjà qu’elle était un monstre alors en quoi pourrait-elle le décevoir ? Il n’avait pas d’illusion sur elle et savait qu’elle ne voulait rien éprouver. Ce n’était qu’un moyen pour lui de se distraire et pour elle…de rencontrer une personne.

-Pourquoi pas, si du moins je suis le genre de personne que vous arriver a supporter ?

Un sourire malicieux éclaira son visage, et sa voix était légèrement moqueuse .Elle s’approcha de son cheval, il était vraiment très grand, beaucoup plus qu’elle .Elle tendis la main au vampire et celui-ci la hissa sur son cheval. Après quoi elle se tut car elle n’avait déjà que trop parler.

Yuline regarda le magnifique cheval noir qui était monté par un homme vêtu de riches atouts. Il affichait sa noblesse par tout un tas de bijoux et de tissus riche. Pourtant même si il ne brillait pas par sa perspicacité son cheval lui était remarquable. D’une incroyable finesse qui cachait pourtant une puissance et une endurance rare. Il n’était pas prudent pour lui de s’être aventuré dans les bois avec pour escorte seulement une douzaines de soldats. Ils entouraient leur maître en scrutant les bois pourtant impénétrable. Leurs épées étaient dégainées et luisait sous la lune rousse .Les sabots de leur chevaux soulevait les feuilles mortes du chemins en cadence. L’homme se gonflait de sa propre importance et son arrogance de reflétait a chacun de ses gestes .Il était tellement imbu de lui-même qu’il se croyait protéger par ses soldats. Une erreur de jugement qui aller lui coûtait cher.
La jeune femme ajusta d’un geste machinal l’épée accrochée à sa hanche. Elle manquait de distraction et le cheval était vraiment magnifique. Deux raisons qui l’incitaient à entrer en action .Yuline se concentra un instant, elle n’avait pas besoin d’utiliser toutes ses capacités. Doucement elle altéra la perception visuelle des soldats. Leur maître parut disparaître sous leurs yeux. Afin de parfaire l’illusion elle effaça également les bruits que son cheval et lui-même pouvait émettre. Puis sans attendre elle s’avança face aux hommes.
-Vous avez perdue quelque chose ?
Les soldats se tournèrent d’un bloc vers elle. Le noble leur cria de l’ignorer et de poursuivre la marche mais il ne pouvait pas l’entendre. Un grand barbu à l’œil torve s’avança vers elle d’un air menaçant.
-Toi la femme quesque t’a fait de sire Farlik ?
Il remarqua alors la couleur de sa peau et ses yeux s’écarquillèrent .Peur et haine se mêlait à son regard.
-T’est une salope d’elfe noir, c’est ta magie qu’a enlevé Farlik, si tu croit que tu vas t’en tiré comme ça, petite pute !
D’un commun accord les hommes descendirent de leurs chevaux et l’entourèrent en pointant leurs armes sur elle. D’un geste fluide elle dégaina sa propre épée. Elle allait enfin s’amuser. Ses yeux doré brillèrent un instant d’un éclat meurtriers. L’affrontement commença, elle s’élança sans attendre sur l’homme qui l’avait injurié. La massive épée qu’il tenait de ses grosses mains se dressa pour la perforer. Yuline tourna sur le côté et évita le coup mortel. Son corps tourna en un mouvement incroyablement souple et rapide. Sa lame se glissa sous la garde de son adversaire et vint transpercer son dos .La pointe acérée ressortie dans son abdomen, teinté d’écarlate. La lourde épée tomba au sol et les mains du soldat se crispèrent dans un geste désespéré sur son abdomen. L’action avait a peine durée une poignée de secondes, trop peu pour qu’il puisse comprendre comment l’elfes noire avait réussit à se retrouver derrière lui et à lui enfoncer sa lame dans le corps. Ses lèvres voulurent former des paroles sans y parvenir, et déjà l’éclat de ses yeux se faisait plus vitreux. Approchant sa tête de l’oreille de l’homme elle murmura :
-Dommage, je pensais que ce serait plus amusant, mais en faite ta mort ne m’intéresse même pas.
Puis d’un geste souple elle s’écarta et retira son épée du corps moribond. Dans un grand bruit de ferraille celui-ci alla s’écraser sur le sol. Les autres soldats ébahis par ce qui venait de se passer se ressaisirent et se précipitèrent sur elle. Avec un plaisir non dissimuler elle évita leur attaque qui à côté de sa propre maîtrise à l’épée paraissait pataude et maladroite. Elle esquiva et para les multiples coup qui la visaient. Ses mouvements étaient parfaitement calculés et les lames qui passaient à un centimètre de son corps auraient aussi bien pus passer à une douzaine de mètres. Elle dansait, une danse mortel dans laquelle elle était la maîtresse. Son corps se mouvait harmonieusement et sans effort apparent. Le fil acéré de sa lame glissa sans douceur sur une gorge a découvert avant de revenir trancher la chair d’un soldat. Ses pas agile la maintenaient toujours hors de portée des attaques qui lui étaient portés. Ses cheveux volaient en tout sens, étincelant dans la nuit si noire. Elle se sentait vivante, danser avec la mort attisait une flamme en elle. Son épée prenait sans peine les vies des soldats, sans que ceux-ci puisse l’arrêter. Leur parade était toute plus vaine les unes que les autres et ils étaient impuissant face a elle. Leur sang se rependit sur le chemin de terre sans que leur main puisse le retenir. Leurs visages se figèrent, saisit par un froid mortel.
Yuline s’arrêta. Autour d’elle le corps de douze homme d’armes reposait sur le sol dur, prit par une mort impitoyable .La reine elfe tourna alors son regard si lumineux et si froid vers l’homme qui perchait sur son cheval bégayait en regardant pétrifié le carnage de ses hommes. Une terreur animale se lisait dans son regard, et des gouttes de sueur perlaient à son front.
-Pitié,ne me tuer pas je vous donnerais tout ce que vous voulez…de l’or…des bijoux….mais ne me tuer pas.
-Laisser un être aussi misérable que toi vivant après m’être donné tant de mal pour tuer toute son escorte ? Tsss..tssss je ne crois pas non.
Posément elle essuya son arme sur un cadavre encore chaud avant de la rengainait puis d’un geste fluide et rapide et saisit son arc accrocher dans son dos et encocha une flèche. Le noble roula des yeux affolés et talonna sa monture qui partit au galop, dans une fuite aussi désespéré que vaine. Yuline tendit la corde et amena la hampe de sa flèche jusqu'à sa joue. Puis ses doigts fin se détendirent et relâchèrent toute la tension de la corde. La flèche partit vibrante et mortelle, et termina sa course dans la nuque du cavalier en fuite. Le corps tomba au sol et quelques mètres plus loin la monture s’arrêta. L’elfe noir remis son arc dans son dos.
Yuline rejoignit le cheval, sans prêter attention au noble gisant au sol, se contentant de récupérer sa flèche au passage. Elle posa sa main sur l’encolure de la bête. Le cheval tressaillit et fouetta nerveusement de la queue. La jeune elfe murmura à son oreille des paroles apaisantes dans le langages des elfes. Presque instantanément, le cheval se calme. Yuline l’enfourcha, c’était un cheval de sang pur, à la fois fougueux et noble. Par plaisir et pour sentir le vent fouettait son visage, elle lança sa monture au galop dans la nuit.

Nyrme répondit au sourir de la gamine. Il aimait beaucoup son répondant. Enfaite il aimait surtout le coté rebel de la jeune fille. Elle était plus petite que le vampire, moins forte, bref plus faible. Si il le voulait il pouvait la tuer. Il pouvait en faire presque se qu'il voulait. Et pourtant elle gardait cette liberté d'exprétion... Elle gardait tout simplement sa liberté. Ce qu'elle voulait le dire elle le dirait, sans prendre réellement en compte se que pouvait faire le vampire par la suite. C'est ce que Nyrme appréciait beaucoup. Nyrme lui pour se sentir libre, il avait du quitter Accias en pleine nuit sans se faire voir. Le roi de la cité avait déjà ordonné au général de préparer une attaque sur une meute de loup-garou qui devrait migrer vers hauru. Une foi la disparition de Nyrme connue de tous Cannovar aurait imédiatement prit les recherche en main et celui ci aurait mit les meilleur espions et pisteur d'Accias. Mais une foi que le général avait une mission à effectuer il ne pouvait pas s'occuper d'autre chose, il connaissait son roi et savait qu'il devait lui obéir, même si celui ci venait à disparaitre. Nyrme avait continué de préparer sa "disparition" en organisant un fête le jour J. Il avait demandé un grande présence de garde lors du festin. Il s'était eclipsé avant l'arrivé du désert. Il était passé prendre les affaires préparé pour son voyage. Il était parti ensuite par les couloirs les moins utilisés. Il avait du assomer 4 gardes. Il s'était fait suer à éviter le plus de contactes physiques pour ne pas avoir à tuer un de ses hommes. Cette fillette avait elle été libre depuis sans doute sa naissance. Nyrme n'était pas jaloux car lui il avait put se laver souvent se cultiver, aprendre à se battre.
Quelque minute plus tard Nyrme chevauchait avec la gamine sur le davant de la selle. Il avait rejoins un grande route qui le menait directement à la porte principale de Hauru. Nyrme apperçut alors au loin un cavalier tout habiller de noir. Bientôt le vampire se rendit compte que c'était plutôt une femme car elle avait des cheveux longs. Mais Nyrme ne comprenait pas comment elle pouvait être entièrement noir, à moins d'être recouverte d'un masque ou de quelque chose dans le genre. Il chercha à observer plus clairement pour avoir une idée avant de se retrouver juste devant l'inconnue. Lorsqu'elle fut assez près, il comprit pourquoi même le visage de la cavalière était noir, c'était une elfe noire. Nyrme lui fit un signe à la cavalière qui était à quelques mètres.
- Excusez moi, vous semblez être une elfe noire. Enfaite je devrais vous tuer au nom de la haine de tous. Vous avez de quoi me convaincre de ne pas le faire.
Nyrme n'avait aucune haine envers les elfes noir mais il souhaitait s'amuser un peu.

Yuline sentait le sang qui battait à sa tempe au rythme de sa folle chevauchée. Son étalon nouvellement acquis foulait le sol de ses sabots avec une grâce qui sublimait cette course dans les bois. Penchée sur son encolure, pour aller plus vite encore la jeune elfe noire jouissait pleinement de la vitesse effrénée a laquelle se déplaçait sa monture. Ses cheveux flottaient dans le vent et des mèches venait parfois s’égarés sur son visage, venant caresser la peau velouté et sombre. Le cuir moulant de ses vêtements, indécents et contraires a toutes les convenances, n’entravait en rien cette douce cavalcade qui lui fouettait les sens.

E plaisir qu’elle éprouvait n’atténuait pas pour autant sa vigilance et bientôt elle distingua sur la route un cavalier avec une jeune fille montée sur un assez belle jument. Aussitôt la reine noire se redressa sur sa monture et ralentie son allure. Se rapprochant elle étudia le visage des deux cavalier : un vampire et….la jeune fille était plus difficile a cernée, peut-être une sang-mêlée, mais indéniablement du sang de vampire coulait dans ces veines. Cela se voyait sur son visage, ainsi qu’une ressemblance flagrante avec son compagnon, peut-être était-ce sa fille ?ou sa sœur ? Elle n’avait pas pour l’instant de moyen lui permettant de le savoir. Le vampire lui avait quelque chose de familier, dans son port de tête peut-être. Il lui semblait avoir déjà vu quelqu’un lui ressemblant. Cet air a la fois altier et plein d’assurance, ce regard…pourtant elle n’arrivait pas a se rappeler ou. C’était bien dommage, mais il n’y avait pas a s’en faire elle découvrirait bien vite qui il était et pourquoi il lui rappelait, assez vaguement tout de même, un portrait déjà vu ou une connaissance, aller savoir. Pour le moment elle ne se le rappelait plus. Le vampire l’aborda alors.

Yuline sourit, amusée. Quelle perspicacité !Elle pensa brièvement qu’elle pouvait facilement, et sans effort, le faire changer d’avis et le convaincre , mais cette façon d’agir était bien trop facile et elle aussi avait envie de s’amuser un peu. Ce vampire lui plaisait, en plus d’être très séduisant, choses auxquelles une femme est toujours sensible il avait une tournure d’esprit agréable. Elle songea tout aussi brièvement qu’elle aussi aurait du le tuer, en vertu de tout ce qu’on lui avait enseignée mais pour le moment du moins cela ne la tentait pas vraiment.

-Et bien je pourrait vous dire par exemple que me tuer consisterait peut-être pour vous une tâche plus ardue qu’il n’y parait. Mais je ne le ferait pas je dirais plutôt, qu’en dehors du passé rien ne vous oblige personnellement a vouloir faire une telle chose.

Nyrme sentit un frisson lui traverser le corps. Cette elfe noir semblait effectivement puissante. Elle le montrait dans son allure et dans sa voie. Sure d'elle, sans inquiétude.Elle semblait également de haute classe, sa posture était très noble. Elle n'était pas comme ces petites bourgeoise qu'on rencontre de temps en temps. Elle avait une réelle autorité rien que par sa présence. Elle avait la parfaite carrure d'une personne haut placée parmis les siens. Son cheval témoignait en tous cas d'une richesse présente. Un bel étalon noir. Fougueux, intrépide, sans peur et en pleine assurance. Il était tout à l'image de sa cavalière. Nyrme se demanda un instant le quel des deux il préférait monter, mais chassa vite ces images quine lui semblait pas... gentleman. Le vampire continua son étude de haut en bas de son interlocutrice. Elle était ravissante, terriblement séduisante, et très sexy. Bien que Nyrme était quelque peut troublé, par la couleur de peau de l'elfe noir, il était tombé sous le charme de cette dangereuse inconue. Mais Nyrme ne se laissa pas abuser par ce corps qui pouvait être très... qui devait plaire à beaucoup d'homme. Il chercha à connaitre plus précisément cette elfe. Elle était plus jeune que lui mais semblait pleine d'expérience. Nyrme lui donnait entre 150 et 200 ans. Avec un tel âge elle devait savoir se battre, très bien même. Le vampire mourait d'envie de se battrecontre cette magnifique elfe noire. Dans la forêt sombre, malgrès sa peau et ses habbits noirs, elle se détachait de tout. C'était comme un point lumineux, c'était le point qui occupait pleinement Nyrme. Un autre être à pare, pensa le guerrier. il regarda brièvement Aléria. Silencieuse mais à l'écoute. Il préférait cela. Il ne voulait pas qu'elle vienne gacher une si belle rencontre. Nyrme posa ses main sur les oreilles de la jeune fille.
-Bon ne parlons pas pour ne rien dire, soyons directe. Je n'ai strictement rien contre vous. Mais je vous propose un duel amical, dans la plus grande des courtoisie. Toute les armes son possible sauf les armes obligatoirement mortelle. Pas trop de magie... Et si je gagne vous m'accordez une nuit à vos coté. D'accord ?

Yuline détailla le vampire avec cette fois une toute autre idée en tête. Sa proposition était alléchante, elle était sur qu’il était très bon bretteur, et peut-être était-ce aussi un amant acceptable ? Il avait une belle musculature et un visage séduisant. Que ressentirait-elle si elle passait la nuit avec lui ? Etait-il capable de lui faire éprouver autre chose que de l’ennui ? Ses ébats n’étaient pas toujours une source de satisfaction, la plupart de ses partenaires n’étaient que de piètre amant. Cela finissait généralement d’une manière assez définitive pour ses partenaires occasionnels. Au moins leurs cris lui procurait-il une certaine satisfaction. Mais elle savait parfaitement qu’il y avait d’autre méthode pour ressentir du plaisir avec un homme .L’emmener a la limite de la folie et de la souffrance n’était pas suffisant, elle voulait plus. Le seul problème était qu’elle n’avait pas du tout l’intention de perdre. Par contre si elle gagner elle pouvait bien formuler elle aussi une demande ?

-Hummmm…j’accepte à la condition que dans le cas où je remporterais la victoire vous accédiez à une demande, je vous préciserai laquelle si jamais cela arrive d’accord ?

Yuline planta son regard mordoré dans l’écarlate de son vis-à-vis. Puis elle tira son épée de son fourreau. La lame brilla d’un éclat affamé, comme si les vies prisent un peu plus tôt avait ranimé sa soif .C’était une excellente épée au tranchant inaltérable .Depuis plusieurs siècles elle accompagnait les seigneurs de son peuple. C’est elle qui avait affronté Dornéalis, le champion de l’alliance. L’âme de tous les seigneurs noirs était emprisonnée à l’intérieur et la jeune elfe pouvait les sentir .Leurs rages, leurs connaissances, leurs folies aussi, tout cela lui appartenait. Elle-même était condamnée à faire partie de cette épée à sa mort. Mais pour l’instant elle attendait de voir si sa proposition serait acceptée. Elle ne le quittait pas des yeux, fixant les traits de son visage avec une lueur de défi dans les yeux.

La proposition de l’elfe était très intéréssante. Nyrme appréciait la difficulté qui s’opposait désormais à lui. Allez dans l’inconnue, n’avais jamais accroché Nyrme, mais là c’était plutôt une intrigue intéréssante. Cela apportait du risque, du piment. Il ne savait maintenant plus si il voulait gagner ou non. Il voulait absolument savoir qu’elle serait la récompense qu’il devrait apporté à cette beauté pure. Le vampire chercha à, peuser les différents arguments. Une nuit avec elle devait être très passionante. Peut être une des meilleur de sa vie. Quoi que, le seigneur avait déjà connue beaucoup de magnifique femmes, et il serait très dur de faire mieu qu’elles. Mais elle promettait quand même de bons moments. Il était très difficile de savoir. La récompense qu’elle demanderait pourait être surprenante et très interressante. Mais il ne savait qu’elle était cette récompense et cela le titillait encore plus. Le vampire sauta de son cheval. Il ne savait pas quoi faire exactement mais il le déciderait plus tard. Il allait peut être faire expret de perdre. Il n’avait en tout cas aucune crainte si il souhaitait gagner. Il lui suffisait de l’étrangler à l’aide son pouvoir, un petit moment qu’elle manque un peut d’oxygène et il pourait attaquer un adversaire plus faible. Le vampire se posa devant l’étalon de l’elfe. Il se tourna un instant vers Aléria.

-Tu reste sage, papa revient bientôt.

Il lui fit un large sourire. Elle allait surment lui sauter dessus. Nyrme déguaina son couteau et le replaça dans son foureau. Il voulait que l’elfe noire puisse voir exactement qu’elle arme il avait. Il sortit alors son épée, magnifique. Grande lame parsemée de raignures rouges sang, qui rappelait des veines.

-Bien sure que je suis d’accord. Mais… On peut se tutoyer ? le vampire n’attendit pas de réponse, mais tu es sure que tu ne veux pas dire qu’elle serait ta récompense si jamais tu gagnais ?

Yuline sentit qu’elle avait piquée la curiosité du vampire, elle le vit dans son regard. Toutefois elle n’avait nullement l’intention de la satisfaire avant d’avoir gagné. Le combat perdrait de son piquant. Elle avait déjà en tête ce qu’elle lui demanderais. Elle songea que c’était facile pour elle de gagner, il lui suffisait d’utiliser son pouvoir .Elle pourrait même implanter dans sa tête le souvenir de sa défaite, sans qu’une minute ne se soit écoulée. Elle se doutait que sa jeune compagne ne dirait rien, que sa lui était indifférent .Pourtant elle avait envie de combattre loyalement. Son adversaire était plus âgé et possédait visiblement une solide expérience à l’épée. Mais elle-même avait était a bonne école De plus la douleur était pour elle une compagne qui ne la dérangeait pas le moins du monde. Beaucoup se laisse distraire par elle,ce n’est pas son cas Heureusement car un seul moment d’inattention peut être fatal .D’un geste souple le vampire sauta au sol, et s’adressa à sa compagne d’un ton assez insultant. Yuline regarda l’épée qu’il tenait et fronça ses haut et délicat sourcil. De nouveau une impression de déjà vue. Ou avait-elle bien pu entendre parler de cette épée pour qu’elle lui semble familière ? Les rainures de la même teinte que ses yeux titillait un souvenir, sans pour autant qu’elle arrive a le saisir.

Le vampire lui montra aussi qu’il avait un couteau. D’un geste fluide elle lui indiqua son propre poignard ainsi que l’arc dans son dos. Puis elle descendit de sa monture, tout en souplesse, sans être gênée par son épée. Ses bottes touchèrent le sol et elle se retrouva au même niveau que son adversaire. La petite sang-mêlée préféra descendre du cheval du vampire et s’éloigné quelque peu .Ses yeux était vide et froid comme les siens il y a si longtemps de cela. Elle avait appris a montrer des émotions, sans pour autant qu’elle les éprouve réellement .Cela rassurait les gens et il se sentait plus a l’aise, moins vigilent .Et elle pouvait ainsi les surprendre, quelle autre utilité a affichée des sentiments ? Les sentiments étaient une marque de faiblesse. Elle sourit à la demande du vampire, un sourire a la fois chaleureux et froid.

-Je ne voudrait pas te gâcher la surprise, toutefois…ne t’avise pas de me laisser gagner uniquement pour satisfaite ta curiosité.

Si sur les premiers mots elle paraissait amusée, sur la fin de sa phrase sa voie était glaciale, porteuse d’une promesse. Elle combattait a la loyale, elle en attendait autant de son adversaire. N’était-ce pas la que résidait tout l’intérêt de cet affrontement ? Yuline regarda le cheval et lui dis quelque mot en elfique, le cheval reconnut la langue et s’éloigna quelque peu.

-Alors prés a commencé ?

Sa garde était parfaite et son maintient prouvait les années d’entraînements. Elle posa son regard d’ambre sur sa lame. Les esprits de tous les seigneurs elfes y étaient enfermés. Elle les sentait qui lui commandait de danser avec eux. Danser avec les esprits des seigneurs noirs qui n’étaient plus .Mais pour cela, elle devait se laisser dominer. Car lorsqu’elle le dansait la folie et la fureur guerrière de ses ancêtre prenait possession d’elle et alors elle ne se controlait plus .Il ne s’agissait que d’un affrontement amicale, cela ne méritait pas qu’elle prenne une mesure aussi radicale. Aucun être vivant ne lui survivait lorsqu’elle était sous l’emprise de ses âme damnés. Elle ne désirait pas la mort du vampire seulement sa défaite.

Aléria resserra ses bras autour du torse du vampire et s’appuya contre lui, elle n’avait pas envie d’être éjecté si l’envi lui prenait de piquer un galop. Ce vampire avait tord de la croire faible et moins forte que lui. Être petite lui donnait un avantage, et puis il ne savait pas qu’elle lisait dans ses pensés. Elle savait à l’avance ce que pensait ses adversaire, comment ils allaient l’attaquer. Cela lui donnait un avantage considérable. Si jamais…Nyrme…voulait la tuer, il s’heurterait à une résistance qu’il ne soupçonnait pas. Mais elle n’allait pas perdre sa salive à l’éclairer. Un ennemi qui sous-estime son adversaire est un ennemi mal préparé. Tout ceux qui avaient croisés son chemin la croyaient inoffensive. Dans leur tête elle constatait d’abord de la surprise, puis de l’amusement…et enfin de la peur. Elle ne croyait pas que Nyrme aurait peur, mais lui aussi serait surpris s’il en savait plus sur elle.

Aléria n’hésita pas à suivre le fil de ses pensés, après tout la connaissance va de paire avec le pouvoir. Et elle failli tomber lorsqu’elle comprit son identité, pour être surprise elle l’était .Ainsi donc le seigneur des vampires chevauchait seul dans la forêt après avoir faussé compagnie à son général. Peut-être qu’elle aussi l’avait sous-estimé, mais en faîte cela ne changer pas grand-chose. Elle n’allait pas ramper devant lui, elle n’était pas une de ses sujets ! Après tout elle n’était qu’a moitié vampire et pas du tout concerné par le seigneur des vampires .Elle vivaient libres, de toutes attaches, de toutes obligations. Elle comprenait mieux maintenant les réactions de Nyrme, cela excusait en partie, en partie seulement, la manière dont il la considérait .Mais pas totalement, d’une manière ou d’une autre elle lui renverrait la balle. Elle aussi avait pu apprendre à se battre, à sa façon.

Une dizaine de minutes avant Nyrme elle entendit la présence d’une autre cavalière. Elle ne dit rien, préférant attendre de voir. Le roi des vampires n’avait pas l’ouïe très aiguisée. Vivre seule et libre la rendait très sensible aux bruits de la forêt. La cavalière était une elfe, une elfe noire. Etrange, comme tout habitant du wiccans elle en avait entendus parler mais n’en avait jamais vu. On disait qu’ils vivaient seuls, éloignés des autres tribus et villages. Elle n’éprouvait pas de haine envers eux, les querelles du passé ne la concernaient pas .Le seigneur vampire non plus, il voulait juste s’amuser, et…il la trouvait désirable, très désirable .Il est vrai que la nouvelle arrivante était d’une beauté époustouflante. Ses vêtements de cuir moulaient son corps de façon indécente, ne laissant rien ignorer de ses attraits. Elle était provocante, noble et sure d’elle. Et aux goûts de Nyrme indéniablement.

Un duel amical ? Hum…il y avait la de quoi l’intéressée. De plus le vampire semblait intrigué par la demande que formulerais l’elfe noire. Il était tenté de la laisser gagnée juste pour satisfaire sa curiosité. Cette dernière dut le sentir car d’un ton froid elle le mit en garde de ne pas le faire. Aléria, juste par curiosité,jeta un cils dans les pensées de l’elfe noir afin de savoir ce qu’elle voulait demander. Intéressante idée, Aléria espéra que Nyrme perdrait^^. Evidemment il l’a gratifia d’une remarque qu’elle préféra ignorer. Au lieu de cela elle descendit agilement de son cheval.

Nyrme sentit la curiosité. L’adrénaline venait également remplir son corps, lui donnant une énergie décuplée. Il ressentait un besoin urgent de combattre et de se faire suer. Il fit un pas vers l’elfe. Il avait l’impression d’être léger comme un plume. Il se sentait capable de s’envoler et d’allez voir les dieux. Il se maudit un instant d’avoir pensée cela. Monter chez les dieux c’était comme descendre en enfer. Le vampire se félicita intérieurement de cette comparaison pleine de vérité, avant de se concentrer pleinement sur son adversaire. Il étudia de plus près l’anatomie de cette elfe noire. Son corps était bien musculeux, arrondi là ou il fallait, et avec des anches a croquées. Le vampire se rendit compte qu’il n’était plus dans l’esprit du combat mais de ce qui allait sans doute suivre. Il plaça son épée à l’horizontal, la pointe dirigée ver la poitrine de son adversaire. Un silence s’installa un instant. Une méditation importante avant le combat. Le vampire en profita pour connaître réellement l’elfe. Il laissa tombé les barrières de son esprit. Et bientôt il se trouvait dans la tête de son adversaire. Ses capacités de gardiens lui permirent de connaître toute l’histoire de cette superbe créature. Son nom lui était également disponible. Nyrme voyait la vie de l’elfe en accéléré, mais n’en ratait pas une miette. Il fut stupéfait par sa lignée. La reine des elfes noires ! Et il allait peut être passer la nuit dans ses bras. Qu’elle chance ! Le vampire arrêta rapidement ses pouvoirs de gardien, le combat pouvait débuter à tout moment désormais. Nyrme ne souhaitait pas adopter un style défensif. Il voulait tester son adversaire. Il s’élança soudainement sur l’elfe. Envoyant un rapide coup d’estoc. L’elfe l’évita en se plaçant sur le coté. Nyrme transforma son coup en un coup circulaire. Son adversaire para, fit un pas de coté, et envoya directement son épée dans le visage du vampire. Nyrme dut se mettre à genoux pour éviter. Il était étonné par la vitesse de contre-attaque de l’elfe. Il se lança de manière peut orthodoxe dans les jambes de son adversaire, la soulevant du sol. Elle retomba rapidement sur le dos, le vampire placé au-dessus. Nyrme était surexcité, comme un enfant qui avait un nouveau jouet. Le combat s’annonçait palpitant et il en était ravi. Il pencha sa tête jusqu’au visage de l’elfe. Il plaça sa bouche juste à coté de son oreille et lui chuchota quelques mots :
-Tu te bats très bien Elbane Yuline, reine des elfes noirs.
Le vampire se releva habilement et reprit un peu de distance laissant l’elfe se relevée.

Il y eu un moment de flottement. Moment durant lequel elle sentit l’esprit du vampire violé le siens et parcourir son passé .En un flash très bref il eu accès a tout ce qui avait fait d’elle ce qu’elle était. .Des années de torture, mais dont elle n’avait pas honte. Cela avait permis d’écraser la petite fille faible qu’elle était. Elle était devenue digne de porter son nom. Mais ce vampire savait beaucoup d’elle maintenant, presque tout. Ce qu’il ne savait pas c’était ce qu’elle était véritablement .Ses pensées, son absence de véritables sentiments. Tout cela les images de son passé ne le montrait pas. Elle ne montrait qu’une fille au regard vide devenir femme sous la torture. Une femme désirable mais de glace. Une reine.

Son adversaire s’élança sur elle, mais elle était prête, elle savait qu’il allait l’attaquer. Son épée s’avança sur elle en un coup d’estoc .Il était fort mais pas aussi rapide qu’elle. D’un mouvement souple, presque félin, elle l’évita .Le coup d’estoc se transforma en un coup circulaire, Yuline para avec désinvolture son épée, comme si cela ne lui demandait aucun effort. Tout en elle trahissait la grâce de son espèce. Sans laisser le temps au vampire de l’attaquer a nouveau elle le prit par surprise en lui envoyant son épée dans le visage. Il dut de ne pas être défiguré à ses réflexes de combattant, il s’agenouilla et le coup le manqua de peu. Une mèche de ses cheveux tomba au sol, c’était un excellant adversaire. Il eut après un geste peu orthodoxe, l’attrapant par les jambe il la plaque au sol,son corps venant écrasé le siens .Sa bouche vint frôlé son oreille et elle sentit son souffle chaud lorsqu’il lui parla,presque dans un murmure.

Elle ressentit un trouble passager qu’elle étouffa bien vite. Il la surprenait, elle ne pensait pas qu’il avouerait. Elle aurait du éprouvait de l’indignation ou de la haine d’avoir ainsi était violée. Mais elle avait déjà était violée de bien des façons et elle n’en avait pas éprouvé de haine. On ne lui avait laissée qu’une froide détermination. Tout les autre sentiments l’affaiblissait .C’est ce qui faisait qu’elle était faible . Elle avait pleuré quand elle était jeune, elle avait crié, elle avait suppliée pour qu’il arrête. Elle ne voulait en aucun redevenir ce qu’elle avait était. Alors non elle ne s’énerva pas et se contenta de se relever.

Bien puisqu’il savait qui elle était, elle allait maintenant lui montrait qu’elle était digne de porter son nom. Sans attendre elle s’élança, elle enclencha une série de coups rapides sur les côtés de son adversaire. Elle bougeait sans cesse, et ses coups étaient imprévisibles. Elle donnait l’impression d’attaquer a gauche alors que déjà sa lame frappait a droite. Son adversaire réussit pourtant à parer chacune de ses attaques. Son épée lourde et imposante s’interposait a chacun de ses coups. Elle était étonné qu’il puisse si bien manier une épée aussi lourde, car une seul erreur de sa part et elle ne l’aurait pas manqué. Mais elle voyait bien aussi que lui-même ne pouvait pas rompre cet assaut et contre-attaqué, car se battre ainsi demander une grande concentration et toute son attention. Les attaque qu’elle lui portait se succédais a un rythme ahurissant, preuve s’il le fallait qu’elle était une « fine lame ».Elle allait en profiter de la situations, et du petit avantage qu’elle avait réussi a se donner. Une certaine monotonie s’était instauré et bien que ses coups soit toujours incroyablement vifs et demanda une grande dextérité pour être parés, elle ne semblait pas vouloir tenter d’autre type d’attaque et son adversaire était englué dans cette régularité.

Après une parade de son adversaire, qui lui permit de se rapprochée, elle arma son bras comme elle l’avais fait auparavant, mais au lieu de l’attaquer de côté, elle se baisa et sa lame fendit l’air remontant a la rencontre de l’entrejambe de vampire. Un coup mortel et bien plus dangereux que ceux qui l’avaient précédés. Elle put voir un éclair de surprise dans les yeux du vampire, elle-même était uniquement concentrée sur le combat. Celui-ci bondit de côté, surpris par cette attaque qui rompait les coups échangés un instant plus tôt.Il était encore plus surprenant quil fut capable d'éviter un tel coup. Au lieu de revenir sur le côté pour transformer son attaque. Elle agit une nouvelle fois par surprise. Si vite qu’il n’eut pas le temps de réagir elle virevolta et se retrouva derrière lui, légèrement sur la droite. Le mouvement était parfaitement calculé et exécuté avec grâce. Son bras se tendit et la lame ancienne mordit le bras du vampire. Qui n’avais pas eu le temps d’esquiver totalement le coup qui aurait du le décapiter. Son sang coula, c’était sûrement douloureux mais guère dangereux.Ce vampire était décidément remarquable,il aurait du être mort,ou tout du moins sérieusement bléssé.

-Tu n’es pas mal non plus vampire.

De nouveau ils se firent face prés a croisé le fer. Une lueur sauvage brillait dans les prunelles dorées de la reine noire. Peu d’adversaire lui avait opposé une tel résistance.

Nyrme se sentit insulté lorsque l’épée de Yuline vint lui entailler le bras. Il regarda la blessure heureusement son manteau n’était sur son bras, et n’avait pas été coupé. En revanche sa chemise blanche connaissait désormais une énorme tache pourpre qui se propageait jusqu’au poignet de la manche. Le vampire était content que son manteau n’ait rien. Il l’avait depuis longtemps et il y tenait. Il s’éloigna de son adversaire jusqu’à regagner son cheval. Il ôta soigneusement son manteau qui avait la couleur du sang, et l’accorcha à la selle prenant garde à ce qu’il ne traîne pas au sol. Un foi de nouveau près il retourna face à l’elfe noire. Nyrme sauta en avant préparant son épée, le bras levé. C’était une attaque grossière parable et évitable sans problème. L’elfe noir se prépara à parer. Le vampire, à la place de donner un coup violent dans la garde de son adversaire, envoya un coup de pied dans l’estomac de Yuline. L’impact fut puissant et l’elfe tomba en arrière. A la place d’attendre qu’elle se relève, le vampire abattit son épée sur le visage de Yuline. Après tout elle l’avait bien attaqué de dos. Elle roula rapidement se le coté, et la lame s’enfonça dans le sol. Elle se releva aussitôt et attaqua. Nyrme lâcha la poignée de son épée qu’il n’avait pas le temps de déterrer. Il se décala en évitant une attaque et fit un croche patte à son adversaire. Elle fit mine de tomber, mais le vampire rattrapa son poignet. Il la tira contre lui, maintenant la main qui tenait l’épée.
-Je m’appelle Nyrme, belle damme. Mais vampire me va tout aussi bien.
Nyrme repoussa l’elfe et en profita pour dégainer son couteau. Il y eut une rapide pose, ou le vampire peut prendre conscience que son bras lui faisait mal…

Yuline sourit brièvement à la réponse du vampire, un sourire qu’elle effaça très vite. Nyrme, puisque tel était son nom, avait dégainé son couteau. Yuline jeta un regard perplexe à la lame de son adversaire se demandant comment il comptait s’en servir. Mais il ne fallait pas le sous-estimer, le coup qu’elle avait reçu à l’estomac était très douloureux. Sans en tenir compte, elle prit sur elle de redresser et d’assurer son maintient. Trop ignorer la douleur était dangereux, elle savait qu’il y avait des limites mais se laisser déconcentrer était tout aussi dangereux.

Nyrme avança lentement vers elle, visiblement il préparait quelque chose. Elle leva son épée prête à parer une attaque de son adversaire. A sa grande surprise il s’arrêta a quelque mètres et ne fit pas mine de vouloir s’approché .Il eut ensuite un mouvement vif et rapide, qu’elle n’aperçut qu’au dernier moment. Il lança son couteau droit sur sa garde et elle eut a peine le temps de lâcher son épée et de faire un bond pour éviter le couteau qui alla se ficher dans le tronc d’un arbre. Elle fit un geste pour rattraper son épée mais le vampire l’avait rejointe. Un combat au corps a corps commença alors.

Le vampire était tout en force et Yuline esquivait du mieux qu’elle pouvait ses coups puissants mais elle ne pouvait guère rivalisée. Si elle était plus rapide, ses coups semblaient sans le moindre effet. Nyrme l’attrapa alors par le bras et le retournant l’immobilisa. Yuline tira sans ménagement pour son bras. Elle sentie la douleur remonter le long de son nerf et lui vrillait les tempes. Mais implacablement elle continua de tirer pour se défaire de la prise de son adversaire. Sa poigne était de fer et il semblait que l’effort qu’elle faisait était vain. Serrant les dent elle tira plus fort, au risque de se déboîter le bras. Enfin elle fut libre, son bras gauche n’était plus vraiment utilisable mais elle avait retrouvée sa liberté de mouvement.

Au loin retentit une plainte, un crie peut-être. Un froissement, pareile a celui des battements d’ailes de l’aigle mais plus lents plus ample. Comme si les ailes qui produisaient ce son brassaient une incroyable quantité d’air. De nouveau retentit le même cri, plus proche cette fois .On aurait dit un feulement et un croassement, la gorge qui poussait pareille plainte n’était pas des environs. Elle venait de plus loin, bien plus loin. On entendit une autre plainte plus grave, un deuxième individu venait de rejoindre le premier, mais leurs cris se rapprochaient indéniablement. Yuline leva les yeux vers le ciel et vit de masse sombre qui semblait fondre vers eux. D’immense aile se découpait dans la faible lueur de la lune rousse. Bientôt la jeune elfe noire put sentir le souffle d’air déplacé par le battement d’ailes des créatures. Des chimères ! Ces créature n’était pas censé se trouver dans le wiccans.

Son épée était la a portée de main d’un geste rapide elle la ramassa, et son vis-à-vis en fit autant avec la sienne. Tout à coup elle se figea, elle venait de comprendre .Son esprit un instant détourné du combat venait de faire le lien ! Nyrme, l’épée, le visage, comment avait-elle put ne pas le reconnaître. De son épée elle sentit monter une rage, une fureur dévastatrice. La folie des anciens seigneurs reprenait toute sa puissance. Ils firent pression sur elle, exigeant qu’elle se livre a eux, qu’elle leur ouvre la porte de son esprit .Une pression insoutenable, alimentée par une haine viscérale qui avait était l’essence de leur âme. Elle sentie peu à peu ses défense faiblir face a cet assaut imprévu et d’une puissance incroyable. Un autre danger les menaçait mais pour elle seul comptait le combat interrompu. En un instant ses défenses lâchèrent et elle sentie qu’elle perdait le contrôle d’elle-même.

-Ainsi soit-il Nyrme Sylsir,seigneur vampire !

Elle serra son épée, oubliant la douleur de son bras gauche, et fonça sur son adversaire. Plus rapide, plus précise et plus forte qu’elle ne l’avait était jusqu'à présent. Elle ne jouait plus, elle se battait pour tuer ! Ses coups atteignirent une violence et une précision qui venait du fond des âges. Elle dansait avec les morts, chaque mouvement était le reflet de sa grâce sublimé. Elle attaquée plus durement et plus brutalement, chaque coup étant porteur d’une menace .Le tintement des épée résonnait de l’intensité que le combat venait de prendre. Dans les yeux de la reine noire brillait folie guerrière et passion meurtrière .Ses yeux n’avait jamais exprimés autant de sentiments, et ses attaques avaient atteint un niveau incroyable. Elle réussit a désarmé le vampire et son épée vola plusieurs mètres plus loin .Il n’avait plus aucune arme et le combat était considéré comme terminé .Mais la lueur dans son regard ne s’éteignit pas. Les esprits qui la commandait criaient leur soif de sang .Elle allait le tuer car après sans arme il ne pourrait pas lui opposer une grande résistance .Les deux chimères s’étaient rapprochées et plongèrent en piqués sur eux. Yuline ne les voyait pas tous ce qu’elle voyait c’était Nyrme, a sa merci .Et les seigneurs noirs ne connaissait pas de merci.

Nyrme regarda impressionné les changements qui oppéraient à l'intérieur de son adversaire. Elle semblait beaucoup moins sympathique. Elle devenait beaucoup plus noir, on aurait dit qu'elle avait un esprit désormais maléfique. Nyrme fut étonné par ce changement soudain. L'elfe reprit ses assauts. Mais il n'y avait plus rien du début de leur duel. Yuline attaquait avec plus de force essayant des feintes et des coups vicieux. Le vampire ne faisait que parer et éviter. Il ne se battait plus pour ne plaisir mais pour ne pas se faire couper un bras. Il ne retrouvait plus en face de lui l'elfe noire avec qui il partageait un jeu. Elle ne se battait plus que pour gagner. Mais c’était une victoire différente qu’elle cerchait désormais. Yuline voulait maintenant tuer yrme pour remporter le duel. Nyrme ne savait pas comment faire face à ce problème. Il ne pouvait pas parer indéfiniement, et il ne souhaitait pas la blesser. Mais si il le devait il n’hésiterait pas à la tuer pour sa propre vie, même si il n’était pas sure de pouvoir riposter. Les deux chimères attérirent lourdement au sol. Nyrme n’y pretta qu’une faible attention, il se concentrait pleinement sur son agresseur. Chaque coup était mortel ou presque. Le seigneur vampire ne pouvait se permettre de subir une seule des attaques. Les deux créatures commencèrent à tourner autour des duélistes. Le vampire remarqua alors une oportunité. Yuline commençait à attaquer que le visage de son adversaire. Si il en subissait une seule, il risquait de se faire décapiter. Nyrme saisit sa chance. Il évita une attaque en se baissant et faucha son adversaire avec un grand coup de pied circulaire. Yuline tomba à la renverse. Le vampire en profita pour sauter en arière et prendre de la distance. L’elfe noire se releva presque instentanément, prette à se jeter de nouveau sur son adversaire. Mais deux obstacle s’interposèrent. Les deux chimères avait profité que Yuline se trouve à terre pour attaquer. Les deux c’était dirigé vers elle, tournant le dos au vampire. Nyrme en profita pour se poser un peu. Il s’assit au sol tranquilement, reprenant son souffle. L’elfe commença à défier les deux créatures et rapidement leur affrontement se concrétisa. Yuline attaquait sur deux fronts sans se laisser submerger. Mais les deux créature ne semblait pas non plus laisser du térain. Nyrme se reconcentra sur sa blessure au bras, qui saignait toujours. Il enleva sa chemise et en déchira des lambeaux. Il s’improvisa des bandages. Le combat des créatures contre l’elfe ne perdait pas de son ampleur. Le vampire se reposa qelque minutes appréciant se calme. Sa sieste s’intérrompie rapidement lorsqu’une des deux créatures lui préta attention. L’immence queue vint se diriger vers le visage du vampire. Il roulla vivement sur le coté. Il se releva en présentant son épée à la bête. La chimère enchaina les attaque avec son horriblement queue. Nyrme en évita quelque une, avant de se glisser sur le coté et de la sectionner. Le monstre poussa un cri strident. Le vampire s’écarta de la bête. Nyrme remarqua que remarqua que Yuline se dirigea vers lui, alors qu’elle n’avait même pas tué la chimère qui s’attaquait à elle. Elle commença à lui envoyer des coups. Nyrme les para rapidement et lui envoya denouveau un coup de pied. Elle partit en arière, et la chimère lui sauta dessus. Le vampire se précipita sur la dexième créature. Il se déplaça sur le coté pour éviter un coup de griffe, et chercha à décapiter la chimère. La lame s’enfonça légèrement dans le cou de l’animal. Nyrme s’y reprit une seconde foi, mais sans plus de succès. Il chercha dans son esprit les façon de tuer ces bêtes mysterieuses. Il savait qu’il y avait deux moyens précis, il fallait sois couper la queue, ce qui ne c’éait pas avéré efficace, ou… Nyrme avait oublié se dernier moyen. Le vampire continua à esquiver cherchant à loger quelques attaques. Il ne créait que des blessures superficiels. Il se sentait un peut impuissent face à la bête. Yuline surgit alors derière lui assayant de le découper en deux. Nyrme évita l’attaque et cette foi ci contre-attaqua. Il essaya plusieurs feintes sans aboutir à quoi que se sois de concret. Il ne comprenais toujours pas cet acharnement envers sa personne. Les deux chimères s’était regroupées et attendaient une nouvelle opportunité pour attaquer. Nyrme s’éloya de son agresseur. Et se réfugia au cotés des deux monstres qui lui inspirait plus de sympatie. C’est alors que le second moyen pour tuer les chimère lui apparu. Il fit un grand coup circulaire qui coupa les deux yeux de la première. Elle s’effondra aussitôt en poussant un cris abominable. Le vampire se précipita sur la seconde et effectua le même mouvent, parfaitement identique. La créature s’écroula sur le coté. Le vampire s’éssuya le front doucement et se retourna. Yuline se tenait tout près. L’épée drécée vers la poitrine du guerrier. Nyrme écarta d’un coup l’épée s’approcha d’un pas. Et mit un coup de boule dans la tête de l’elfe noir. L’elfe tomba lourdement au sol. Le vampire se sentit très soulagé. Il enleva l’épée des mains deYuline. Après un cour instant, il traina l’elfe au sol. Il finit pas la brande sur son épaule, comme un sac à patate. Il se dirigea vers Aléria et son cheval.
-Prend le cheval avec toi.
Le vampire s’éloigna, profondément dans la forêt jusqu’à la prochaine clairière. Quelques minutes plus tard l’elfe était attaché à un arbre par une corde….

Yuline ne sentait plus rien, elle était un néant de pensées ou de sensations .Comme un vase que l’on vient de vider de son eau Sur les parois demeurait quelque trace de gouttelettes. Voila a quoi elle se résumait en cet instant. Une enveloppe vide de tout contenant. Etrange et peu habituel non ? Yuline n’était plus qu’une vague trace, un prénom, rien de plus. Pouvait-on dire qu’elle existait encore. Oui, mais l’eau s’évapore si on ne la retient pas. Etait-elle retenue ? Non les fines gouttelettes qu’elle était n’avaient aucune raison de ne pas s’évaporer. C’était même dans l’ordre des choses, lorsqu’il ne reste plus que des débris ceux-ci disparaisse, naturellement.

Elle ressentit une sensation d’aspiration et ce fut comme si toutes les petites gouttelettes avaient glissées au fond du vase pour former une goutte. De toute petite pensées naissait dans cette goutte.*il s’est passé quelque chose*Des pensées qui étaient espacés comme si il fallait du temps.*pourquoi suis-je ainsi*.En effet ces courtes pensées n’étaient pour la plupart que des interrogations. Car cette petite goutte était capable d’incompréhension. Que restait-il de la personnalité qui était la auparavant ? On y avait ajouté d’autres personnalités, c’était déjà arrivé, plusieurs fois même, mais cette fois quelque chose de différent était arrivé. Les personnalité avaient était arraché, emportant avec elle celle qui de droit aurait du rester .La petite goutte, qui était tout ce qu’il restait de Yuline était dotée du sens de la conservation et elle ne s’évapora pas. C’était déjà ça, mais c’était bien peu. Elle pouvait sentir qu’elle était incomplète et son instinct lui commandait de se reconstituer. Peut-être devait elle pour cela reprendre conscience ?

Yuline ouvrit les yeux, mais ne vit rien tout d’abord. Avec peine elle sentit sa vision s’éclaircir. Les choses les plus simples lui demandaient un temps infinis. Elle vit des couleurs, des gens, des plantes .Lentement elle plissa ses sourcils,…elle était dans une forêt. Première constations,deuxième constatation…elle n’était pas seule,troisième constatation….il lui semblait reconnaître les deux personnes présentes. Tout lui apparaissait comme extrêmement difficile. Il lui manquait trop de données, trop d’elle-même, elle n’était pas complète, elle était réduite a une infime partit d’elle. La personne de sexe masculin vint la détachée. Elle était attachée ? Depuis combien de temps avait-elle ouvert les yeux. Elle n’en savait rien, une secondes une heure ? La personne qui la détacha semblait….a bout de patience ? Etait-ce...parce qu’il attendait quelque chose d’elle ? Parler peut-être ? Comment faisait-on ?

-ssss….ssss…sssss…ssssss…ssssssa…..a…..a…al…all….lllu…

C’était beaucoup trop difficile pour qu’elle recommence .Elle n’avait dit qu’un seul mot, mais il lui avait fallut plusieurs minutes .Elle se sentait épuisée, pas a cause de l’effort qu’elle venait de fournir pour parler mais d’autre choses, elle ne savait pas quoi. Mais elle était endolorie, tout son corps lui faisait mal…comme si elle en avait trop fait. Yuline ferma les yeux et se rendormie, elle aurait du faire quelque chose d’important mais elle avait oublier .Oublier qu’elle devait impérativement se reconstituer.

Cela faisait déjà quelques jours qu'elle observait son roi fuyant la citadelle, faisant des rencontre plus ou moins étrange. Et elle se rendait bien compte que la situation du roi devenait de plus en plus complexe. Elle le connaissait plutôt comme une personne forte et solitaire, mais là, il s'avérait qu'une elfe soit plus forte que lui, mais en plus de cela, son protégé était devenu le baby-siter d'une jeune fée! Aëryn ne savait plus quoi penser. Elle se refusait d'entrer en scène, même pour redonner conscience à l'elfe qui semblait en piteux états. Elle appréciait regarder ce pitoyable spectacle. Aëryn se faisait son petit jugement sur les personnes présentes. La jeune fée lui ressemblait beaucoup et elle se sentait très proche d'elle. A la fois féroce de l'extérieur mais tellement tendre à l'intérieur. Elle n'était pas sure de se qu'elle pensait de la jeune fée mais c'est se qu'elle resentait en la voyant. Tandis que l'elfe ne paraisait qu'être haine et colère. Elle ne lui semblait pas simpatique et n'avait pas envie de la connaitre. Et son roi, son protégé, elle l'adimrai. Pour sa vie, son charisme et sa beauté. Elle aurai tant aimer être à sa place.

Son protégé, la jeune fée et l'elfe noire semblait épuisés. Aëryn décida finallement de descendre les rejoindre. Elle se laissa planer jusqu'à la forêt ou elle établie un atterrisage parfait. Sans lancer un regard à son protégé, elle s'approcha de l'elfe. Elle ne semblait pas la voir, comme si elle était devenue aveugle. Aëryn referma ses ailes dans son dos et s'agenouilla auprès de l'elfe. Son pouvoir lui permettait de faire perdre connaisance à quelqun mais en l'utilisant de façon inverse ce dont lui permettait aussi de redonner la mémoire aux personne ayant perdus connaissances. Elle déposa sa main sur les yeux de l'elfe et lui ferma les paupière. Aëryn remarqua que celle-ci avait les mains qui tremblait. De sa main gauche elle lui sera la main pour la rassurer et de sa main droite, elle pri de la terre encore humide sur son doigt et trassa un cercle dans les creu du cou. Elle dépausa son pouse dans le cercle et un douce lum:ière apparut. L'elfe s'était calmée et était tomber dans un profond someil. Aëryn se se releva, tourna légèrement la tête vers son protégé. Celui-ci s'approcha d'elle doucement. Elle déploya ses aiels et au moment ou celui-ci allait l'attraper par l'épaule, Aëryn décola dans le ciel et disparut aussitôt dans le ciel. Nyrme regarda dans le ciel bêttement sans pouvoir appercevoir quoi que se soit.